Adieu au rhume des foins avec la naturopathie

Éternuements intempestifs, yeux sensibles, larmoiements ou encore nez qui coule ; et oui c’est bien l’exposition aux pollens qui provoque le rhume des foins. Certains antihistaminiques permettent de soulager la rhinite allergique saisonnière et en traitement de fond, une désensibilisation peut être proposée. Est-ce les seules solutions ?  Existe-t-il des remèdes naturels efficaces ? Mais au fait, qu’est-ce vraiment cette rhinite allergique ?

Définition : qu'est-ce que le rhume des foins ? 

Le rhume des foins ou rhinite allergique saisonnière est une inflammation de la muqueuse nasale causée par des allergènes.

Les pollens sont présents à certaines périodes de l’année, du printemps à l’automne donc le rhume des foins n’est pas permanent ; c’est la raison pour laquelle on parle de rhinite saisonnière.  Par contre, la rhinite allergique permanente est causée par d’autres allergènes et il existe un facteur héréditaire.

La rhinite allergique peut être responsable de symptômes très gênants ayant une incidence sur la qualité de vie. C’est un problème de santé fréquent et en constante augmentation dans les pays développés.

Causes et étendue du rhume des foins en France  

Le rhume des foins est une forme d’allergie liée à une réaction exagérée du système immunitaire contre un corps étranger allergène. Il existe une prédisposition héréditaire à développer des allergies : on parlera dans ce cas de terrain atopique. En cas de rhume des foins, l’allergène causal est le pollen. Mais la rhinite allergique peut être liée à d’autres allergènes : les acariens, la poussière…

Cette allergie saisonnière est liée à la production de pollens lors de la floraison. Les pollens peuvent se révéler très allergisants lorsqu’ils flottent dans l’air et sont transportés à distance, d’où la quasi-impossibilité de les éviter. Ils constituent une cause fréquente de rhinite dont les symptômes apparaissent principalement lors de la floraison et s’achève avec la fin de la floraison selon le type d’arbres, de graminées ou d’herbacées.

Lorsque la muqueuse nasale entre en contact avec l’allergène respiratoire (le pollen), il en découle une réaction exagérée du système immunitaire qui tente de se défendre contre cet allergène. Une cascade inflammatoire (avec notamment une forte libération de médiateurs de l’inflammation comme l’histamine) explique l’apparition des symptômes désagréables

Rhume des foins : personnes à risque

La fréquence de la rhinite allergique a été multipliée par quatre au cours des trois dernières décennies, affectant à présent plus de 25 % de la population générale en France. C’est un chiffre moins élevé pour le rhume des foins qui affecterait plus de 10 % de la population dans les pays développés. Dans neuf cas sur dix, la rhinite allergique affecte des personnes de moins de 40 ans, avec une fréquence plus importante chez les hommes.

Les personnes à risque de rhume des foins sont celles qui ont des antécédents familiaux d’allergies (terrain atopique).

Quels symptômes ?

La rhinite allergique saisonnière peut être responsable :

• D’un écoulement nasal clair (rhinorrhée) ;
• D’une obstruction nasale (nez bouché) ;
• D’une sensation de démangeaisons (prurit) au niveau du nez, qui entraîne des éternuements répétitifs ;
• Une fatigue ;
• Des maux de tête ;
• Parfois, une augmentation du volume des paupières.

D’autres manifestations, comme une toux, une gêne au niveau de la gorge, une sensation d’oreilles bouchées, des perturbations de l’odorat et du goût peuvent être présentes.

Quant au rhume des foins, il peut s’accompagner d’une conjonctivite. D’autres atteintes allergiques comme l’asthme ou la sinusite peuvent coexister.

Combien de temps dure une allergie aux pollens ?

Le rhume des foins peut durer le temps de l’exposition à l’allergène, c’est-à-dire d’une durée indéterminée. C’est d’ailleurs comme cela qu’il est possible de différencier le rhume des foins du rhume classique, qui dure généralement quelques jours, le temps que l’infection cède. En moyenne, le rhume des foins dure de 6 à 8 semaines. La rhinite est dite intermittente si elle dure moins de 4 semaines et persistante au-delà de 4 semaines consécutives.

Comment évolue le rhume des foins ?

Maladie chronique, le rhume des foins peut sévir pendant plusieurs années. Il arrive néanmoins qu’il cesse spontanément. Certaines complications sont possibles pouvant provoquer :

• Des troubles du sommeil ;
• Des difficultés de concentration ;
• De l’absentéisme à l’école, des arrêts de travail ;
• Des désordres respiratoires (toux chronique, dyspnée, essoufflement voire des crises d’asthme).

Prévention : que faire contre le rhume des foins ? 

L’apparition de la rhinite allergique est imprévisible et il n’est pas possible de la prévenir efficacement puisque les pollens sont des allergènes aéroportés et donc inévitables. Toutefois, l’adoption de mesures peut contribuer à limiter le plus possible les contacts avec les pollens.

• Aérer la maison tôt le matin (la quantité de pollens est plus faible dans l’air).
• Poser des filtres ou des toiles de protection anti-pollens au niveau des fenêtres et des portes de la maison, afin d’empêcher le passage de l’allergène.
• Se laver ou rincer les cheveux le soir pour éviter les agressions nocturnes causées par le pollen sur l’oreiller et déposer les vêtements portés au cours de la journée à l’extérieur de la chambre.
• Consulter les bulletins du RNSA (Réseau National de Surveillance Agrobiologique) pour connaître la répartition des pollens dans sa ville et prendre au bon moment les traitements.
• Porter un masque lors du jardinage et éviter de tondre la pelouse soi-même.
• Ne pas faire sécher son linge dehors afin d’éviter que le pollen ne s’y dépose.
• En voiture, rouler les fenêtres fermées pour réduire les infiltrations de pollens à l’intérieur du véhicule et installer des filtres anti-pollens.
• Préférer des vacances à la montagne plutôt qu’à la campagne : l’air y est plus frais et les pollens moins abondants. Le bord de mer est aussi une bonne alternative.

Mes remèdes de la naturopathie

Le traitement de fond pour enrayer durablement le problème consiste à prendre en charge l’état du tube digestif et la sensibilité à l’inflammation et à l’oxydation.

• Veiller à ce que votre alimentation respecte l’équilibre acido-basique et apporte des substances anti-inflammatoires et antioxydantes naturelles (curcuma, gingembre, oméga-3, flavonoïdes avec la peau de la pomme, …, de la vitamine C et E, le zinc et le sélénium.
• Réduire les produits laitiers et le sucre.
• Désacidifier l’organisme si besoin, à l’aide d’un produit alcalinisant ou drainant des acides.
• Désengorger le foie avec un extrait de plante.
• Prendre soin du microbiote intestinal en consommant suffisamment de fibres et d’aliments lactofermentés.

Et pour réduire les symptômes :

• Les œufs de caille (400-800 mg par jour aux repas) ;
• L’extrait non huileux de graines de périlla ;
• La vitamine C, au moment des crises (125 mg toutes les 2 heures) ;
• La gemmothérapie : le cassis associé à l’églantier et/ou à la viorne ;
• Les infusions d’ortie ou de plantain (2 à 4 tasses par jour) ;
• Le magnésium : en cas de stress chronique durant la période d’exposition (400-600 mg/jour) ;
• Du plasma de Quinton en spray pour décongestionner le nez ;
• Des compresses d’eau florale de bleuet pour réduire l’inflammation des yeux ;
• Les huiles essentielles (estragon, …) et des Fleurs de Bach (Walnut, …). Si vous n’avez jamais essayé ; c’est l’occasion car l’amélioration est instantanée !  N’hésitez pas car je peux vous préparer votre composition personnalisée !

Remarque : les informations sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux ou des conseils personnalisés. Certains produits cités peuvent présenter des contre-indications ou interagir avec des médicaments, selon votre profil.

Corinne Lasné, naturopathe, coach nutrition et gestion du stress à Brest - 41, rue Belle Cordelière - 29200 BREST